ON N’OBÉIT PAS AUX PSYCHOPATHES!

♦ “FAITES DE MÊME POUR VOTRE SANTÉ MENTALE”

Marcel D: Bonjour à tous, alors pour ce premier numéro d’appel à témoins, nous avons la chance de recevoir Ananda Guillet. Bonjour à toi, Ananda. Ananda, tu le président de l’association Kokopelli.

Alors pour ceux qui ne connaissent pas Kokopelli, pour faire simple, c’est une machine de guerre qui réclame un droit de semences libre sans restriction. Et quand je dis c’est une machine de guerre, je pèse mes mots. Il faut savoir que les bonhommes envoient de la durite et qu’ils ont mis en slip quelques industriels milliardaires et c’est pas rien.

C’est extrêmement important d’avoir ton témoignage, Ananda, de tes impressions sur cette ►dictature sanitaire car, pour le coup, tu sais ce que c’est que subir les pressions, les menaces, comme c’est le cas en ce moment avec des millions de travailleurs français, des infirmières, des pompiers, et cetera, parce que tu l’as vécu avec Kokopelli. Tu as eu l’outrecuidance, enfin vous avez eu, parce que c’est d’abord un combat familial, de faire face à une machine de guerre, le GNIS,  Groupement National Interprofessionnel des Semences, le premier exportateur au monde de semences agricoles. Là, on tape sur du très très gros bonnet dont fait partie Monsanto que tout le monde connaît à travers, notamment, les OGM et, ma foi, vous vous êtes battus avec vos moyens et vous êtes encore là! Non seulement vous êtes là mais, en plus, vous êtes présents en Europe, en Inde, en Amérique du Sud. Kokopelli est l’exemple même que quand on se bat on peut gagner face aux plus grands groupes mondiaux qui détiennent des milliards et des milliards d’euros, et C’EST EN ÇA QUE TON TÉMOIGNAGE, EN TANT QUE PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION KOKOPELLI, EST EXTRÊMEMENT IMPORTANT POUR TOUS LES FRANÇAIS QUI NOUS REGARDENT ET QUI AIMERAIENT AUSSI GAGNER FACE À CES FOUS QUI NOUS GOUVERNENT.

Du coup, je te laisse la parole. Ananda, à toi.

Ananda Guillet: Merci. Écoutes, oui, le combat de Kokopelli, si tu veux je vais refaire un tout petit peu d’historique avant de parler de ce qui se passe et de comment on le vit, ici, en interne, à Kokopelli.

Ça fait 20 ans, en effet, que Kokopelli existe mais avant ça il y avait les mêmes terres de semences, Le Jardin Botanique de la Motte, et cetera, fondé par mes parents, donc ça fait quasiment une trentaine d’années, j’ai 33 ans, ça a commencé l’année de ma naissance, donc en 87. Voilà, ça fait trente trois ans que cette aventure dure. Ça fait trente trois ans qu’on distribue des semences libres et reproductibles donc jusqu’à juin 2020, totalement illégalement. Alors la législation un peu changé en juin 2020 suite à six ans de lobbying assez intense avec un groupement d’associations, on a réussi à faire un peu évoluer le cadre législatif même si ce n’est vraiment pas un des combats primordiaux de Kopelli parce qu’on ne croit pas vraiment que la solution va venir d’en haut. On fait vraiment un travail de terrain depuis trente ans.

Cela fait trente trois ans qu’on distribue des semences libres et reproductibles, donc illégalement, et surtout des plantes médicinales parce que c’est aussi ça. L’alimentation doit être la première médecine mais on a quand même les plantes médicinales qui viennent en support. C’est l’affiche que j’ai derrière moi, « IL APPARTIENT À CHAQUE ÊTRE HUMAIN DE CHOISIR LIBREMENT ET SANS CONTRAINTE SON ALIMENTATION ET SA MÉDECINE. NUL NE PEUT BAFOUER CE DROIT FONDAMENTAL. » Du coup, sûr ce constat-là, l’association Kokopelli a été créée en 99, et ça fait en effet vingt ans qu’on se bat. Pour ce combat on a eu énormément de procès, énormément de pression, énormément de menaces, que ce soit au niveau du collectif associatif ou que ce soit au niveau des personnes, donc de mon père à l’époque, de mes parents qui géraient l’association. Moi, j’ai subi de moindres menaces parce que quand j’ai récupéré la présidence en 2018, la machine était déjà bien en route donc on avait une bonne partie de l’opinion publique déjà avec nous. C’est beaucoup plus compliqué pour eux, de nous attaquer, on a eu énormément de diffamation, moi, j’ai eu droit à tous les sobriquets habituels, de fasciste, d’antisémite, enfin voilà, tu les connais bien, on est tous à peu près dans le même créneau de complotistes étiquetés et patentés, du coup, on a eu droit à un peu tout ça. De toute façons, dès qu’on sort du rail, on a le droit à ces étiquettes-là.

L’histoire de Kokopelli est très vite résumée, toutes les infos sont disponibles sur le blog de notre site[1]. Il y a vraiment toute l’histoire, autant des procès que l’histoire de Kokopelli, j’invite vraiment les auditeurs à regarder l’histoire, elle est assez passionnante.

Et j’en viens vraiment à ce qu’on vit aujourd’hui depuis un an et demi. Chez Kokopelli, on s’est tout de suite mis dans une situation de désobéissance civile, dès le début, dès l’annonce, c’était le 16 mars, tu me corriges je dis une bêtise, le 16 mars 2020 l’annonce de rentrée en guerre de Jupiter, c’est peut-être la seule vérité qu’il ait dit d’ailleurs depuis, c’est qu’on rentrait en guerre, en effet on est clairement en guerre.

Ce n’est pas une guerre contre un virus, à mon avis, mais c’est plutôt une guerre contre le peuple qui a été déclarée. Ça a été assez dur au début parce qu’on n’a pas fermé l’association. Alors pour resituer, en mars c’est le pic de la saison de Kokopelli, en mars, c’est là où les gens sèment, donc on a vraiment le pic des commandes. Juste pour faire une toute petite parenthèse, Kokopelli, c’est une association loi 1901 avec tout un tas de campagnes solidaires, humanitaires, et cetera, mais qui n’a évidemment aucun fonds publics, aucune subvention. On vit de manière 100% autonome donc c’est le commerce, entre guillemets, des semences qu’on présente sur le site internet, sur les salons, les foires, et cetera, qui nous permet vivre. Donc, le mois de mars c’est le pic d’activité de Kokopelli. En 2020 on avait 75 ou 80 personnes qui travaillaient dans le bâtiment et Macron nous a vraiment fait un espèce de tour passe passe de maître de l’hypnose, il a tapé dans les mains et ça a été le lundi suivant une panique sans nom. Une panique sans nom, on avait les gens qui fuyaient chez eux, qui réclamaient un droit de retrait imaginaire à moitié balancé par la ministre du travail de l’époque avec des promesses de rémunération, balancées comme ça, qui ont été effacées, c’était un bordel, tu te rappelles, c’était vraiment un bordel complètement incroyable.

Alors, nous, on a tenu bon. On n’a pas fermé et à cette époque là c’était assez rigolo parce que monsieur l’inspecteur est venu évidemment sans masque parce qu’à l’époque le mot d’ordre ― on est complètement amnésiques ― le mot d’ordre c’était surtout on n’impose pas le ►port du masque aux salariés, ni à personne, parce que c’est contre-productif, on respire notre propre gaz carbonique, on s’enferme le pif dans nos propres virus et cetera. Sanitairement c’est hyper mauvais. J’ai même un mail de l’inspecteur du travail qui m’a dit: « Je vous déconseille formellement d’imposer le port du masque à vos salariés, par contre vous devez mettre en place tout un tas de mesures ». Ce type nous parlait d’une loupiote rouge et verte en haut de l’escalier pour ne pas que les gens se croisent. Enfin, pour moi, là c’était la première grande hallucination que j’ai eu, c’était avec l’inspecteur du travail qui m’a sorti des mesures, si ça n’avait pas été dans ce contexte-là, c’était à hurler de rire, c’était complètement ubuesque. Et, écoutes, on a maintenu tout ça. Au début, on a mis quelques mesures en place, du gel hydro-alcoolique, des masques à disposition pour ceux qui les souhaitaient, on a fait des rotations d’équipes pour ne pas avoir trop de monde dans les bâtiments au même moment, on avait une équipe qui commençait tôt le matin et une équipe qui terminait un peu plus tard le soir pour essayer de diviser les personnes.

On a essayé de survivre dans ce contexte-là, et quand je dis « survivre », c’est survivre au niveau légal, ce n’est pas au niveau sanitaire parce qu’au niveau sanitaire, encore une fois, tout allait bien. Du coup, on a maintenu tout ça jusqu’à l’imposition du port du masque et on n’a pas imposé le port du masque, évidemment. Je trouve que c’est une mesure qui est vraiment dramatique, on pourrait parler du scandale des masques au graphène et cetera. Enfin voilà, toutes les preuves sont là pour dire que c’est une mesure qui est vraiment dramatique. Évidemment, chez Kokopelli on ne l’a pas imposé, on a mis deux ou trois petites mesures en place pour dire à l’inspecteur du travail, on fait quelque chose, ne demandez pas la fermeture administrative de Kokopelli et finalement on a décidé de rédiger un manifeste[Bas de Page]

Alors, le manifeste est sorti il n’y a pas longtemps mais il a été rédigé il y a des mois de ça et ça a été dur parce qu’on a eu des interrogations au sein de Kokopelli du genre: « est-ce qu’il faut vivre caché pour vivre heureux, le principal objectif de Kokopelli c’est de distribuer des graines libres et reproductibles et on ne fait pas de vague, et moins on fait de vagues plus on est sûr de pouvoir continuer dans ces conditions-la, sans télétravail imposée, sans plexiglas entre les bureaux, sans visière, sans se noyer dans du gel hydro-alcoolique? Ou alors est ce qu’on affirme notre position en disant que c’est possible de fonctionner différemment? » C’est risqué, c’est un engagement militant, c’est un engagement personnel aussi pour moi en tant que président parce que je risque gros, c’est du pénal, c’est de la mise en danger de la vie d’autrui, évidemment, donc, tout ça, ça a mis quand même pas loin de cinq ou six mois de réflexion avant qu’on publie ce manifeste. Et finalement, à l’un des derniers discours de Macron, là, tout le monde s’est dit que ce n’était plus possible, juste plus possible.

On a toujours un train de retard, c’est comme ça, on débat, en France, en permanence sur la manière de communiquer puis quand on se réveille c’est un peu tard. Bref! On a publié ce manifeste qui a été assez bien reçu. On a eu notre pluie d’insultes de nos trolls apprivoisés habituels, pas de soucis, comme d’habitude, et derrière j’ai même fait une vidéo qui a été diffusée avant la manif du 21 juillet qui a été aussi très bien perçue, qui se partage assez bien sûr les réseaux même si on est pas mal censurés.

Voilà! ON A DÉCIDÉ DE SE POSITIONNER FERMEMENT CONTRE TOUTES CES MESURES. Donc, si tu viens chez Kokopelli, tu verras sur la porte un gros panneau dont l’inscription est « port du masque non-obligatoire »

Marcel D: C’est là que c’est intéressant parce que j’ai vu ta vidéo « Appel à la mobilisation contre la loi liberticide jamais adoptée en France« [Bas de page] et tu expliques que tu as plus d’une centaine de personnes qui travaillent sous ta responsabilité et tu refuses purement et simplement de leur imposer la muselière qui fait office de masque. Ça veut dire que tu te positionnes clairement, c’est extrêmement courageux pour une association comme Kokopelli. On attendait, justement, que des grosses associations, des grosses structures, aient le courage de dire « NON! NOUS REFUSONS! NOUS NE VOULONS PAS MUSELER NOS EMPLOYÉS, ILS NE SONT PAS DES ANIMAUX! ÇA SERA COMME ÇA ET ON LE DIT HAUT ET FORT! » Et, pour ça, vraiment bravo! C’est vraiment excellent!

Ananda Guillet: Merci mais c’est important. Je pense qu’ON A UN GROS PROBLÈME EN FRANCE, C’EST QU’ON A L’IMPRESSION QUE S’IMPLIQUER DANS LA VIE POLITIQUE, C’EST SE LEVER UN MATIN TOUS LES CINQ ANS, ET ALLER METTRE UN BULLETIN DANS UNE URNE, ET PUIS APRÈS, LE RESTE NE NOUS REGARDE PAS.

Si on doit parler des retours un peu négatifs qu’on a sur cette prise de position c’est: « Kokopelli vendez des graines, faites votre boulot » et ça, fondamentalement, je ne suis pas d’accord. Enfermer des structures, que ce soit un vendeur de pneus, de clous, de semences, ou un restaurateur, ça revient au même. Chacun est légitime, ces mesures liberticides qu’on nous impose nous impactent tous en tant qu’individus qui évoluons dans une société mais aussi en tant que collectif de travail, que ce soit une association ou une entreprise. ÉVIDEMMENT QU’ON EST LÉGITIMES À SE POSITIONNER PAR RAPPORT À TOUT ÇA PARCE QUE ÇA NOUS IMPACTE AU QUOTIDIEN DANS NOS CONDITIONS DE TRAVAIL, DANS NOS CONDITIONS DE BIEN ÊTRE, AUSSI. ON VA SE RÉVEILLER UN PEU TARD, ENCORE UNE FOIS, MAIS L’ASSIGNATION À RÉSIDENCE PENDANT NEUF MOIS DEPUIS LE 17 MARS 2020, TOUTES CES MESURES D’ISOLATION, DE TÉLÉTRAVAIL ― ALORS LÀ JE PARLE DU MONDE DE L’ENTREPRISE MAIS C’EST UN DÉSASTRE, ON EST EN TRAIN DE CRÉER UN DÉSASTRE CHEZ LES JEUNES, CHEZ LES ADULTES, ON ISOLE TOUT LE MONDE, C’EST CRIMINEL, C’EST TOTALEMENT CRIMINEL!

Écoutes, hier je reçois un mail d’un adhérent de Kokopelli, pour une fois qui n’est pas du tout d’accord avec ce que je dis et qui m’envoie un mail assez construit qui dit: « Non, tu n’as pas le droit d’utiliser le terme totalitarisme ou dictature. Je suis prof d’histoire, une dictature ce n’est pas ça ». Mais évidemment qu’on ne va pas nous montrer une dictature comme on l’a appris en troisième dans notre livre d’histoire, évidemment que ce n’est pas sur ce schéma-là, évidemment qu’il ne va pas y avoir de goulag ou de chambres à gaz ou tout ce qu’on veut. Cette dictature et ce totalitarisme prend une toute autre forme et on se rapproche beaucoup plus de la fiction d’Orwell qui est en train de devenir une réalité. Alors je ne sais pas si Orwell était visionnaire ou s’il n’aurait jamais dû écrire ce livre parce qu’on se dit que c’est peut-être le petit manuel de la société totalitaire car est vraiment, vraiment, vraiment dans ce schéma-là.

C’est juste complètement hallucinant! C’est à dire qu’on a tout un tas de citoyens qui jouent le rôle de soldats, on va rentrer dans l’autocontrôle, on le voit avec les pass sanitaires, on nous demande, à nous en tant que employeurs…  alors pas forcément en tant qu’employeurs dans le cas de l’association Kokopelli parce qu’on n’entre pas dans ce cadre mais, par contre, on fait de l’accueil du public et du coup on nous demande de contrôler les gens!?? Nous? Mais enfin! C’est complètement hallucinant, on n’est pas légitimes pour faire ça! Alors qu’on demande à un flic, pourquoi pas même si je trouve ça complètement hallucinant, mais nous, on n’est absolument pas légitimes. C’est juste qu’on est en train de transformer la société. On le disait en off tout à l’heure, ça me choque, oui et non parce que depuis que je suis adolescent, on me traite de complotiste donc maintenant j’ai appris que, finalement, quand on débat avec quelqu’un et que cette personne te dit: « Non mais tout ça, c’est du complotisme », c’est gage de qualité de ton discours.

Ce système démocratique est vérolé! Ce sont les lobbys, les grandes entreprises et les grands pouvoirs. Chez Kokopelli, on est plus que bien placés pour savoir ça. Le système juridique, le système politique, si on avait attendu, il y a vingt ans ― et je te prie de me croire qu’il y a 20 ans, quand on a créé Kokopelli, on nous traitait déjà de complotistes pour notre action, pour prendre le maquis. On a fait partie des premiers quand tous les autres ont essayé de trouver des niches de légalité, des manières de pouvoir continuer leur business, entre guillemets, sans prendre de risque, nous on s’est affirmé en disant: « NON, ON NE RESPECTE PAS CETTE LÉGISLATION, ELLE NE FAIT AUCUN SENS, ELLE NE PROTÈGE NI LES CITOYENS, NI LES CONSOMMATEURS, NI LES AGRICULTEURS, NI LES MARCHÉS, NI PERSONNE. ON REFUSE EN BLOC! » donc pas de carte au CNIS, pas de variétés inscrites au catalogue français de l’époque et catalogue européen maintenant. On a pris le maquis et quand on a pris le maquis, tous les autres disaient: « Mais vous êtes complètement fous » ou ils hurlaient aux complotistes: « Mais non, il n’y a pas de complot des multinationales » et cetera et on en est là aujourd’hui avec un effondrement de la biodiversité à plus de 75 ou 80%, avec le drame agricole que tout le monde connaît et c’est avec plaisir que Kokopelli se repositionne de manière ferme contre un scandale complètement hallucinant, et un scandale qui nous concerne, qui nous concerne, encore une fois, en tant qu’individus, en tant que groupes de travail, mais aussi en tant qu’association avec une mission écologique et sociale.

Parce que la distribution de plantes médicinales ― je ne sais pas si tu as regardé, on a une campagne qui s’appelle « Cultivons-nous »[2] qu’on a lancé il y a trois ans, il y a trois ans, on a distribué plus de 110.000 sachets gratuitement d’Artemisia Annua UNE PLANTE ARCHI INTERDITE PARCE QUE CONCURRENTE NUMÉRO 1  DES MÉDICAMENTS DU CARTEL PHARMACEUTIQUE CONTRE LA MALARIA QUI EST LA MALADIE LA PLUS RENTABLE AU MONDE, UNE PLANTE QUI SOIGNE LE PALUDISME OÙ LA MALARIA EN UNE DIZAINES DE JOURS À COUP D’INFUSIONS TRÈS CONCENTRÉES, ET LÀ JE PEUX M’AVANCER LÀ DESSUS PARCE QU’IL Y A DES DIZAINES ET DES DIZAINES D’ÉTUDES QUI ONT ÉTÉ FAITES SUR CETTE PLANTE-LÀ ET ÉVIDEMMENT ÇA FONCTIONNE. C’EST L’ENNEMI PUBLIC NUMÉRO UN, NOUS ON EN A DISTRIBUÉ 110.000 SACHETS GRATUITEMENT, ON A INONDÉ LA FRANCE D’ARTEMISIA ANNUA[3].

Marcel D: Ça fait longtemps que vous vous faites traiter de complotistes, vous êtes quelque part à l’avant garde de tout ce qui se passe et c’est en ça que c’est intéressant parce que tu dis que vous avez pris le maquis. Qu’est ce que tu voudrais dire aux français pour les encourager dans ce combat? Est-ce qu’ils doivent prendre le maquis? Est-ce qu’ils doivent se soumettre aux injonctions du gouvernement? Qu’est ce qu’ils doivent faire?

Ananda Guillet: On s’est rendu compte avec le combat de Kokopelli ― et on a une quarantaine de producteurs en France qui sont aussi quelque part dans l’illégalité  ― on s’est rendu compte que tout ce système ne tient que sur la bonne volonté de tout un chacun à être obéissant. Et que le système de répression ― alors il existe évidemment ― mais il n’est pas à la hauteur d’un peuple qui se soulève. Et c’est pour ça qu’on se rend bien compte que, là, on est sur une ligne droite, un genre de dernier sprint où ils abattent toutes leurs cartes en même temps parce que je pense sincèrement qu’en face il y a quand même un flip, IL Y A DES MILLIONS DE GENS QUI SE SOULÈVENT EN CE MOMENT, PARTOUT SUR LA PLANÈTE, CONTRE CES MESURES-LÀ.

ON EST À UN VIRAGE, SI ON LOUPE LE VIRAGE, FRANCHEMENT, ÇA VA ÊTRE LA MERDE. IL NE FAUT PAS LOUPER LE VIRAGE ET ON EST DES MILLIONS, c’est ce que je dis dans la vidéo, on n’est pas isolés. Ils ont réussi à nous isoler avec tous les moyens de communication, c’est ça qui est paradoxal c’est qu’avec tous ces moyens de communication ultra modernes, et cetera, ils ont réussi à nous diviser, à changer les schémas familiaux, les schémas ruraux, des villages, et cetera. Enfin il y a vraiment un individualisme qui s’est inscrit dans le peuple français mais c’est quasiment un peu partout pareil, dans toutes les sociétés « civilisées », entre guillemets.

CE QUE J’AI ENVIE DE DIRE C’EST QU’IL FAUT SE RÉUNIR, SE REGROUPER, SE LEVER ENSEMBLE! EN TOUT CAS, IL FAUT SE LEVER ENSEMBLE SANS HAINE MAIS AVEC FORCE! AVEC FORCE. AVEC FORCE ET AUTORITÉ. DIRE QUE LE PEUPLE EST LÀ ET ON EST LÉGITIMES.

Et c’est ce que je dis dans ma vidéo: « L’été 2021 peut être un été où le peuple perd sa souveraineté ou non ». Mais le « ou non », il est possible. Il est possible même si tous les médias mainstream, même si tous les politiques font en sorte que l’on pense que c’est mort. Leur objectif, pour moi il est hyper simple, il est de maintenir les « ignorants », entre guillemets, dans leur ignorance et, finalement, c’est assez simple mais par contre il est aussi de maintenir ceux qui sont éveillés à la situation dans une espèce de torpeur, de peur, à se dire: « Mais c’est tellement dramatique, on va jamais y arriver. » Il ne faut pas s’enfermer là dedans. Il ne faut surtout pas s’enfermer là dedans, on va y arriver! En réalité on va y arriver si on se lève tous ensemble, qu’on se mobilise tous ensemble, que ce soit dans les manifs où que ce soit sur les réseaux de communication qui ne sont pas encore fermés. Voilà, avec le travail que tu fais, les appels à témoins, des vidéos que tout un chacun peut faire et diffuser, à un moment, si on inonde la toile de nos témoignages, de nos prises de positions ― et j’ai envie de faire un appel, aussi, aux entreprises, aux employeurs, on a en tant qu’employeurs une force de dingue! À un moment, si une majorité des entreprises, des restaurateurs, des lieux culturels, des cinémas, et cetera, disent: « Eh bien NON en fait, on ne va pas le respecter, on ne va pas jouer aux flics, on ne va pas contrôler les gens, on ne va pas faire une file à droite avec les vaccinés et une file à gauche avec les non vaccinés, on ne va pas le faire! » Quel va être le moyen de répression de l’État?

Nous, tout isolés qu’on est, perdus au fin fond de l’Ariège, tout seuls on risque gros mais si demain Kokopelli, dans sa prise de position, a des centaines d’entreprises ou de collectivités sur lesquels s’appuyer dans son combat, on est hyper forts. On est hyper forts mais je pense vraiment que la vidéo que j’ai fait, un peu maladroitement parce qu’on n’avait pas youtubers, on fait ce qu’on peut mais je pense qu’il faut vraiment que chacun ait le courage de se dire: « Mes idéaux c’est ça, je les affiche et à et à visage découvert ».

Marcel D: Quel message tu passerais aux ►Forces de l’Ordre?

Ananda Guillet: EH BIEN VOILÀ, ON SE BAT POUR TOUT LE MONDE ET JE N’AI PAS D’ANIMOSITÉ PARTICULIÈRE ENVERS QUICONQUE. EN RÉALITÉ JE PENSE QUE CHACUN A BESOIN DE MANGER À LA FIN DE LA JOURNÉE, CHACUN A BESOIN DE PAYER LE CRÉDIT DE SA MAISON, DE SA VOITURE, OU AUTRES. ON FAIT TOUS PARTIE DE CETTE SOCIÉTÉ AVEC TOUTES SES IMPERFECTIONS, ON EN EST TOUS RENDUS UN PEU AU MÊME STADE DE NÉCESSITÉ VITALE ET QU’ON SOIT FLIC, INFIRMIÈRE OU QUI QUE CE SOIT. À UN MOMENT ÇA VA PASSER ET J’AI ENVIE DE DIRE QUE PLUTÔT QUE DE TRAITER LES TROIS FLICS DE ― JE VAIS PASSER LES NOMS PARCE QU’ON EST À L’ANTENNE, ON VA RESTER POLIS ― HURLONS LEUR: « REJOIGNEZ-NOUS ». ET PEUT-ÊTRE QUE FINALEMENT ILS LE FERONT PARCE QU’ON A DÉJÀ VU DES VIDÉOS À PARIS, DE CRS QUI POSENT LEURS CASQUES, ON A VU EN ITALIE DES CRS MARCHER DANS LE CORTÈGE AVEC LES MANIFESTANTS. EN FAIT, À UN MOMENT, CE SONT DES HUMAINS. CE SONT DES HOMMES ET DES FEMMES QUI ONT UNE VIE, QUI VONT ÊTRE IMPACTÉS, QUI VONT ÊTRE IMPACTÉS DE LA MÊME MANIÈRE QUE TOUT LE MONDE.

Marcel D: Merci Ananda pour ton témoignage qui prouve que se battre ça sert à quelque chose. Ce n’est pas du vent, ce n’est pas de l’utopie, il faut y aller. Mes amis, allez semer des graines dans toutes les manifestations et la récolte sera excellente.

Merci encore Ananda et on se voit d’ailleurs très bientôt puisque notre équipe viendra te faire un petit coucou du côté de l’Ariège, on est d’accord?

Ananda Guillet: Avec plaisir. Avec grand plaisir.

Marcel D: Eh bien c’est super. Écoutez mes amis, on vous prépare du fait maison de la graine de champion sans OGM. Nous vous disons à très bientôt, ne lâchez rien, battez-vous de toutes vos forces, ►NOUS SOMMES DES MILLIONS ET ILS VONT BIENTÔT S’EN RENDRE COMPTE.

Manifeste de Kokopelli : Pour une insurrection fertile

Pourquoi sommes-nous aussi inquiets alors que certains croient qu’il s’agit seulement d’un mauvais moment à passer et que les choses reviendront à la normale « lorsque nous en aurons fini » avec ce vilain virus ?

1

Tout d’abord parce que les mesures restrictives mises en place lors des périodes de crises ne sont jamais retirées complètement par la suite. D’ailleurs, le gouvernement a déjà tenté de faire entrer dans le droit commun un grand nombre de ces mesures et de les muer ainsi en instruments banals de contrôle et de répression que le pouvoir exécutif pourra actionner à sa discrétion;

2

Parce que, dans un contexte d’évolution constante du virus et de la très faible mortalité qui lui est attachée (0,15 % en moyenne — y compris les très nombreux décès «avec COVID») — bien loin des 3,4% estimés initialement par l’OMS, nous croyons qu’il est extravagant de prétendre vouloir «éradiquer» un organisme désormais dans notre écosystème, aux côtés de centaines de milliers d’autres, sous le seul prétexte qu’il est nouveau. Cela nous conduira immanquablement à d’autres scénarios excessifs comme celui que nous vivons actuellement. L’OMS et l’industrie pharmaceutique ont d’ailleurs annoncé il y a des mois que ce coronavirus allait devenir endémique sur toute la planète et que nous allions devoir vivre avec lui «pour toujours»;

►LIRE LA SUITE SUR LE SITE OFFICIEL, CLIQUEZ ICI

Références

[1] Histoire: https://kokopelli-semences.fr/fr/page/qui-sommes-nous

[2] Cultivons-nous: https://blog.kokopelli-semences.fr/pour-la-liberation-des-plantes-medicinales

[3] Arthemisia Annua:
Graines: https://kokopelli-semences.fr/fr/p/F1159-artemisia-annua
Plants: https://kokopelli-semences.fr/fr/p/F1159P-plants-d-artemisia-annua